Dans un contexte de crise énergétique, les dépenses liées aux programmes Move To Cloud sont examinées à la loupe par les DSI des grandes entreprises.
La part d’électricité nécessaire aux infrastructures Cloud devient de plus en plus conséquente, comme le souligne l’étude “Total Consumer Power Consumption Forecast” publiée en octobre 2017 : “en 2025 le Cloud représentera 20% de la consommation d’électricité mondiale et 5% des émissions de CO2, contre 3,7% des émissions de CO2 en 2019”. Au regard de la flambée des prix de l’énergie, les fournisseurs Cloud n’hésitent pas à augmenter leurs tarifs. OVH cloud a ainsi augmenté de 10% ses tarifs en 2022.
Face à cette hausse, la maîtrise des coûts liés au Cloud est devenue une priorité pour les CIO et CTO.
Pour réduire leurs factures dues au Cloud, les DSI ont de plus en plus recours à la mise en place d’une démarche FinOps. Pour autant, cette approche économique ne suffit pas à répondre aux nouvelles attentes environnementales. Face à ce challenge ainsi qu’aux pressions réglementaires et sociétales, les activités liées au Cloud doivent aussi limiter leur impact carbone.
C’est là que le GreenOps entre en jeu.
Plus concrètement, qu’est-ce qu’une démarche GreenOps ?
Depuis ces dernières années, la tendance est au Green IT. Si le Green IT vise à réduire l’empreinte environnementale du Numérique dans son ensemble, le GreenOps est un de ses sous composants qui adresse uniquement les services Cloud.
Dans le cadre d’une transformation Cloud, c’est donc l’approche GreenOps qui attire notre attention. Elle s’appuie sur deux leviers principaux : la supervision et la rationalisation des services Cloud.
Plus concrètement, il s’agit de mettre en place les bonnes pratiques suivantes :
Le GreenOps complémentaire au FinOps
Le Green Ops permet également de réduire la facture économique des services Cloud, et la réciproque est vraie.
Comme le démontre une récente étude AWS, une entreprise qui met hors-ligne ses services hébergés sur des serveurs de type EC2 le week-end (option à la demande auprès d’AWS) réduit sa facture économique jusqu’à 35%. Par extrapolation, le nombre d’heures économisées sur l’utilisation de serveurs de type EC2 permettrait à cette même entreprise de diminuer son empreinte carbone jusqu’à 19%. Cette approche combinée permet à la DSI d’être doublement gagnante : plus elle optimise sa consommation de services Cloud, plus elle réduit sa facture et son empreinte carbone.
Chez Devoteam Digital Impulse, nous concevons et accompagnons les transformations Move To Cloud de nos Clients. Nous les soutenons dans leur transition vers une DSI plus efficiente et durable.
Sources :
- [“Total consumer power consumption Forecast d’octobre 2017”]
- [Forbes > Tech]
- [AWS > 6 façons de réduire votre facture AWS]