Apprendre c’est découvrir ce que tu sais déjà. Faire, c’est démontrer que tu le sais. Enseigner c’est rappeler aux autres qu’ils savent aussi bien que toi. Vous êtes tous apprenants, faisants, et enseignants.
L’on ne peut que reconnaître et saluer cette réflexion de Richard BACH. En effet, partager ses connaissances est une démarche doublement enrichissante. Non seulement on participe au transfert des compétences et développement des apprenants mais aussi, s’il est bien mené, on recueille des retours qui consolident ses propres connaissances.
Ainsi, Devoteam encourage ses collaborateurs à vivre cette expérience de partage et de transmission en relation avec les écoles partenaires. À travers sa politique école, Devoteam contribue à la formation des étudiants avec deux orientations fortes et complémentaires : professionnaliser les jeunes tout au long de leur cursus de formation et développer de nouveaux savoirs en lien avec ses écoles cibles. Pour ce faire, le Campus France mobilise ses collaborateurs et alumnis à travers différents types d’événements : les forums, les tables-ronde, les conférences, les hackathons, la dispense de cours au sein de nos écoles cibles… Que ce soit en matière de recrutement ou de marque employeur, le Campus France a pour ambition de développer des partenariats écoles durables en lien avec les besoins de nos métiers.
Personnellement, j’ai eu la chance de vivre cette expérience suite à l’invitation de l’Entreprise Junior EPF Cachan pour une formation Scrum afin d’appliquer l’agilité et le Framework Scrum dans leurs projets à venir.
J’ai apprécié cette opportunité car je crois que former, c’est aussi observer sa propre connaissance depuis un autre angle de vue et saisir le moment pour les vérifier, les approfondir et combler les lacunes.
Cet exercice incite à étoffer sa réflexion et à gagner en expertise. Une sorte d’apprentissage mutuel a lieu lorsque l’on se nourrit des points de vue et des idées des participants à qui l’on partage son expertise.
En outre, la transmission des connaissances acquises non seulement par la théorie, mais aussi par la pratique quotidienne de son métier, présente un processus évolutif et adaptatif qui relie le monde de l’entreprise à l’école.
Par conséquent, ces sessions de partages permettent d’informer davantage les jeunes sur la nature des métiers, leurs évolutions, les attentes des entreprises et la réalité du terrain professionnel. Un métier est toujours mieux décrit par celui qui le pratique, grâce notamment à l’illustration d’exemples concrets.
La session effectuée avec l’Entreprise Junior d’EPF Cachan a permis d’échanger sur la quintessence de l’agilité, ses valeurs et ses principes, et par la suite de se focaliser sur le Framework Scrum, ses rôles, ses cérémonies et comment le mettre en action à l’école et bénéficier de ses valeurs ajoutées.
De ce fait, le modèle de transmission sélectionné était le modèle « Pair à Pair » qui rompt avec le type « maître élève ». Chacun des acteurs : « les étudiants d’EPF et moi », expose sa propre compréhension de la problématique, objet de l’échange. Il ne s’agit plus seulement de reconnaître ses ignorances et les éclairer, mais bien d’enrichir ses connaissances réciproques. C’est le dispositif à retenir pour une approche d’auto-information absolument avantageuse qui incite les apprenants à mettre en action les connaissances acquises et progresser sur les sujets à venir.
Bien cadré et conduit, le transfert de savoir est une méthode bénéfique aussi bien à l’école qu’aux collaborateurs de l’entreprise. Il permet de créer une mémoire collective qui permettra de retenir ce qui a déjà été fait et expérimenté. C’est aussi une façon de créer du lien entre le monde de l’entreprise et l’école. De surcroît, si le partage de connaissance est bénéfique pour l’école, il l’est également pour le collaborateur de l’entreprise qui serait favorable à une maturation professionnelle et à l’obtention de nouvelles compétences. C’est pourquoi, , organiser la transmission des connaissances, c’est valoriser le capital humain de l’entreprise et conserver sa valeur ajoutée.
1 Richard Bach
Illusions, trad. Guy Casaril, p. 48
