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LE CLOUD DANS LE SECTEUR PUBLIC

En 2021, 70% des organismes publics proscrivent le Cloud Public, en font une option de dernier recours ou n’ont pas de stratégie sur le sujet.

En effet, manipulant des données sensibles touchant tous les citoyens (étendue des missions, contraintes budgétaires et humaines spécifiques), le secteur public ne peut se contenter d’une offre cloud standard pensée pour l’entreprise, ce qui conduit à une maturation lente des stratégies cloud au sein de l’administration et notamment à une certaine prudence vis-à-vis du cloud public.

Toutefois, l’impulsion de l’État, l’accès à des services hybrides de pointe et le besoin d’ouvrir les SI poussent le secteur public vers les architectures cloud. Les DSI du Secteur Public intègrent le cloud de manière plus systématique dans leurs plans d’évolutions

Qu’il s’agisse du secteur privé ou public, les promesses du Cloud sont aujourd’hui très largement partagées : innovation, résilience, élasticité, flexibilité. la concrétisation opérationnelle de ces promesses nécessite un effort de transformation considérable et constitue de ce fait le principal challenge des DSI aujourd’hui, tous secteurs confondus.

  • Ce document synthétise des entretiens approfondis menés de mai à juillet 2022 avec 17 décideurs IT du secteur public (administrations centrales, agences et établissements publics, collectivités locales et territoriales).

  • Toutes ces organisations emploient plus de 1000 agents. Le document s’appuie également sur des résultats d’études IDC, en particulier l’Observatoire du Cloud d’IDC France (2021, 202 répondants dont 97 du secteur public) et l’étude multicloud EMEA (2021, 925 répondants)